Groupe Agir pour Dijon métropole
Hiver 2024
La politique menée par la métropole en matière de déplacements n’est pas bonne. Le réaménagement de la place du 30 octobre, porté par Mme Koenders, vire au fiasco : organisation trop complexe, embouteillages, pollution, traversée périlleuse pour les cyclistes et les piétons… Côté « stationnement », nous continuons à demander la suppression de la voiture « Lapi », la « sulfateuse à PV ». Le Conseil d’État nous donne raison, en envisageant l’encadrement de cette pratique. Plus largement, la gauche a tort de ne concevoir le stationnement que comme un moyen d’engranger toujours plus de recettes, alors qu’il devrait être un outil de régulation des flux. Nous proposons une baisse des tarifs de stationnement, la 1ère heure gratuite, un tarif réduit pour les personnes qui travaillent en ville, le retour du bordereau sur le pare-brise en cas de verbalisation, la simplification du paiement par smartphone. Vous le voyez, nous faisons des propositions concrètes et pragmatiques pour améliorer votre quotidien.
Automne 2024
La métropole dijonnaise doit maîtriser les flux migratoires. Les données publiées par l’INSEE en juin 2024 (recensement 2021) confirment que le nombre d’étrangers a énormément augmenté depuis une quinzaine d’années, pour atteindre 22 195 personnes dans la métropole (+ 70 %), dont 15 500 à Dijon même (+ 80 %). Cela explique pratiquement toute l’augmentation de population depuis 2006. La proportion d’étrangers atteint désormais 8,6 % dans la métropole et 9,7 % à Dijon, contre 7,5 % au niveau national. Elle s’élève au quart de la population dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Les conséquences les plus manifestes sont notamment la difficulté d’accès au logement social et l’échec de la mixité sociale au sein du parc HLM. Nos capacités d’accueil et d’intégration collectives sont largement dépassées. L’afflux de migrants contribue également à alimenter la délinquance. Retrouvons ensemble le chemin d’un développement équilibré et respectueux de tous.
Été 2024
L’annulation de la vente du terrain de la ville de Dijon pour le projet immobilier « Venise 2 » de 85 logements le long de la route d’Ahuy est une victoire pour tous les opposants à la politique de bétonisation de la métropole, bien peu nombreux au moment du vote des délibérations. Nous avions refusé de voter ce projet immobilier qui saccagerait près d’un hectare d’espace naturel et arboré au bord de la rivière. En décembre 2022, après concertation avec les riverains, nous avions proposé la création d’un grand parc du Suzon, englobant ce terrain. L’annulation de la vente du terrain par le tribunal administratif de Dijon et la suspension du permis de construire par ce même tribunal sont l’occasion de reposer la question de l’urbanisme que nous souhaitons. Le choix est simple : celui de la nature, ou celui de la bétonisation. Nous demandons une révision du plan local d’urbanisme pour sanctuariser tous les espaces verts existant en ville et développer de nouveaux îlots de fraicheur.
Printemps 2024
Le grand projet hydrogène de Dijon métropole est en panne, avec des délais non tenus pour les livraisons – jusqu’à deux ans de retard – et des dysfonctionnements du matériel. Les technologies ne sont pas encore au point, et l’ambition de convertir à l’hydrogène la totalité des flottes de véhicules lourds de la métropole d’ici 2030 (44 bennes à ordures et 180 bus) pour un coût total de 200 millions d’euros est un gouffre financier ! D’autres collectivités comme Montpellier et Pau ont déjà fait machine arrière, et se tournent désormais vers les bus électriques. Nous demandons une étude comparative entre les solutions hydrogène, électrique et biogaz tenant compte de la durée de vie des véhicules. Le choix de l’hydrogène est le plus coûteux en investissement, exploitation et maintenance, avec le plus mauvais rendement énergétique, sans parler des risques pour la sécurité en cas d’accident ou d’acte malveillant. L’imposture écologique est en outre de faire tourner à plein régime l’incinérateur de déchets ménagers, plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la métropole, pour produire un hydrogène prétendument vert. Il est urgent d’arrêter les frais, surseoir à toutes nouvelles commandes et revenir à des solutions réalistes.
Décembre 2023
Après la hausse des impôts imposée en 2022, nous restons attentifs à la modération fiscale et au bon emploi des ressources. Du côté des recettes, nous constatons le dynamisme du versement mobilité, avec un produit de 70 M€ en 2023. Faut-il dans ces conditions augmenter encore son taux, qui a déjà doublé avec l’arrivée du tramway ?
Celles du stationnement payant en surface explosent, avec l’extension continue des zones payantes, des tarifs élevés et un contrôle draconien. Ne confondons pas régulation du stationnement et racket de l’automobiliste ! Du côté des dépenses, le projet de bus et camions-poubelles à l’hydrogène et celui de gestion connectée de l’espace public « On Dijon » appellent toujours les mêmes réserves de notre part, avec un coût exorbitant par rapport aux avantages attendus. Nous demandons en revanche le réexamen du nouveau réseau de bus, des études pour décongestionner la rocade et le respect des règles par les vélos et trottinettes. Si un effort est annoncé en 2024 pour la voirie, le retard accumulé est énorme. La rénovation énergétique du parc privé et la résorption des logements insalubres sont négligées. La police métropolitaine des transports, pourtant indispensable, est sans cesse renvoyée à plus tard.
Septembre 2023
Curieusement, la métropole et la ville de Dijon viennent d’acheter pour 6,4 millions d’euros d’actifs immobiliers à la Société Est Métropoles (SEM), issue de la privatisation de la Société d’économie mixte d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (SEMAAD) en 2016 dans des conditions que nous avons contestées. Les actifs sont le parking Heudelet (3 M€) et l’immeuble Atrium aux Grésilles (2,9 M€) pour Dijon métropole, le parking en surface du siège de la métropole (0,5 M€) pour la ville de Dijon. L’achat du parking Heudelet ne présente aucun avantage, puisqu’il est déjà ouvert au public depuis 2013 et structurellement déficitaire. La métropole jouissait par ailleurs d’un usage gratuit et sans limitation de durée sur le parking en surface. Celui de l’immeuble Atrium est une surprise totale, les élus n’ayant jamais été informés du projet dans le débat d’orientation budgétaire, le budget primitif 2023 ou le schéma de mutualisation des services 2021-2026. Étrangement, le prix de rachat des trois actifs (6,4 M€) s’avère supérieur au produit de la privatisation de la SEMAAD, avec l’ensemble de son portefeuille, en 2016 (5,6 M€). Le principal bénéficiaire de ces acquisitions est la Société Est Métropoles (SEM), en difficulté, et non la métropole.
Juin 2023
La métropole vient seulement d’engager l’élaboration d’un plan climat-air-énergie territorial (PCAET), avec plusieurs années de retard. Le PCAET est essentiel, parce qu’il permet de hiérarchiser les priorités pour faire face au changement climatique. Il repose sur un diagnostic, une stratégie, un plan d’investissement, un suivi des réalisations et des résultats. Nous devons certes participer à l’effort général de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais la priorité devrait être de nous adapter au réchauffement climatique, sur notre territoire, afin de le rendre supportable pour les habitants dans les années à venir. Nous regrettons à cet égard que le projet hydrogène, extrêmement coûteux pour la métropole au regard de ses retombées pour le climat, ait été engagé sans cette vision d’ensemble. Nous demandons avec insistance que le diagnostic à réaliser comporte une cartographie des îlots de chaleur et de fraîcheur, indispensable pour guider toutes nos actions : urbanisme, aménagement urbain, protection des populations.
Mars 2023
La mobilité est un enjeu majeur dans la métropole. L’hostilité à la voiture ne suffit pas à répondre à toutes les questions : – Les trottoirs sont souvent dans un état déplorable à Dijon, parfois impraticables. La métropole n’est pas dotée d’un plan d’accessibilité de la voirie et des espaces publics (PAVE). Les piétons doivent en outre composer avec les trottinettes dans des conditions périlleuses. – Les cyclistes ne sont guère mieux traités. Le volet « déplacement » du PLUi-HD a été en partie annulé par le juge, faute d’expliquer comment porter la part du vélo à 12 %. – Le stationnement est sous-dimensionné dans de nombreux secteurs. Sa régulation, indispensable, est devenue un prétexte pour ponctionner les ménages. La ZFE approche dans la résignation. Beaucoup reste à faire pour résorber les embouteillages. – Le réseau de bus a été déstructuré par le tramway, compliquant certains déplacements. La sécurité dans les transports publics n’est pas assurée, tandis que le délégataire était pour la 3e fois le seul candidat à son renouvellement.
Avril 2022
La métropole est confrontée sans grande surprise à des difficultés budgétaires, qui conduisent le président à solliciter d’une part une contribution financière des communes, et d’autre part le doublement du taux de l’impôt foncier prélevé par la métropole sur les particuliers et les entreprises.
Notre groupe regrette vivement cette situation, qui résulte d’un manque de vision prospective et des grands projets particulièrement coûteux qui obèrent les finances : « On Dijon » pour la gestion connectée des équipements publics, acquisition de bennes à ordures ménagères et de bus à hydrogène, construction de nouveaux programmes de logements sociaux. Nous souhaitons des critères équitables dans la répartition de l’effort entre les communes et refusons toute augmentation de l’impôt foncier.
Nous proposons un redéploiement du budget vers des dépenses plus utiles, telles que l’entretien et la réhabilitation de la voirie et des espaces publics pour assurer la sécurité et l’accessibilité des modes de transport pour tous, ainsi que la protection de l’environnement : revêtements perméables, végétalisation, limitation des déversements d’eaux usées dans les rivières.
Enfin nous appelons à nouveau à une révision de la politique de densification urbaine. Nous souhaitons une agglomération à taille humaine, aérée et végétalisée. Le projet urbain doit prendre en compte la qualité du cadre de vie et le bien être des habitants. Ceux-ci ne sont pas toujours assez consultés et encore moins écoutés.
Groupe de la droite, du centre et des indépendants « Dijon métropole Autrement«
Hivers 2024
La politique menée par la métropole en matière de déplacements n’est pas bonne. Le réaménagement de la place du 30 octobre, porté par Mme Koenders, vire au fiasco : organisation trop complexe, embouteillages, pollution, traversée périlleuse pour les cyclistes et les piétons… Côté « stationnement », nous continuons à demander la suppression de la voiture « Lapi », la « sulfateuse à PV ». Le Conseil d’État nous donne raison, en envisageant l’encadrement de cette pratique. Plus largement, la gauche a tort de ne concevoir le stationnement que comme un moyen d’engranger toujours plus de recettes, alors qu’il devrait être un outil de régulation des flux. Nous proposons une baisse des tarifs de stationnement, la 1ère heure gratuite, un tarif réduit pour les personnes qui travaillent en ville, le retour du bordereau sur le pare-brise en cas de verbalisation, la simplification du paiement par smartphone. Vous le voyez, nous faisons des propositions concrètes et pragmatiques pour améliorer votre quotidien.
Automne 2024
Dans une interview de rentrée, le Maire de Dijon – Président de la Métropole prépare les esprits à une augmentation du prix du billet de bus/tram, des moyens de transports collectifs, respectueux de l’environnement et censés être économiques… Nous sommes très défavorables à cette décision, injustifiée, d’autant qu’elle ne s’accompagnerait d’aucuns nouveaux services. En revanche, nous préconisons une remise à plat des grilles tarifaires, tellement complexes, avec de multiples catégories. Seul constat : ce sont les classes moyennes qui payent « plein pot », et ce n’est pas normal. De même, nous voulons une lutte accrue contre la fraude, et cela dans tous les quartiers. Nous attendons aussi plus d’efforts pour la sécurité dans le tram, le bus et aux abords des stations. Nous rappelons la promesse faite en novembre 2022 de mettre en place une unité de police des transports à Dijon. Elle doit être tenue. Pouvoir d’achat, sécurité, environnement serein sont des attentes légitimes des Dijonnais et en particulier des classes moyennes qui travaillent, qui payent un loyer, qui élèvent leurs enfants… Elles font la vitalité de la métropole : elles doivent être soutenues et respectées.
Été 2024
Dijon souffre de problèmes de stationnement. Dans les nouveaux quartiers, construits trop vite, il n’est pas prévu assez de places de parking, ce qui oblige les habitants à se garer dans les rues déjà encombrées. Par ailleurs, malgré nos demandes, il n’est pas prévu de créer un abonnement à prix réduit pour les actifs (commerçants, salariés…) qui travaillent dans une rue payante. Les conditions de stationnement aux abords du CHU sont épouvantables. Elles ne sont pas dignes de notre hôpital ! Nous avons réalisé une consultation : 96 % des personnes interrogées jugent que la situation est « compliquée » (31%) ou « catastrophique » (65%). C’est pourquoi, nous demandons avec force la construction d’un nouveau parking, commun au CHU et au Centre Georges François Leclerc, pour améliorer le quotidien des patients, de leurs familles et des agents hospitaliers. Les travaux se poursuivent Place du 30 Octobre et rue Monge. Ils engendrent des nuisances fortes. Il aurait été logique de créer un fonds d’indemnisation pour les commerçants impactés. Vous le voyez, alors que la gauche nous impose ses vues déconnectées, nous portons au contraire des idées de bon sens, pour vous faciliter la vie.
Printemps 2024
Notre métropole doit rester attractive pour les classes moyennes. Or, à Dijon, la ville-centre, la vie quotidienne est de plus en plus compliquée pour elles. Se loger coûte cher. Les impôts fonciers sont élevés. Les incontestables problèmes de sécurité inquiètent pour soi et les siens. Les conditions de circulation, tant en voiture qu’en deux-roues, sont difficiles. Les nouveaux quartiers manquent d’espace, de verdure et d’âme. Il n’est pas toujours simple de décrocher un rendez-vous chez un professionnel de santé. Quand on a des enfants, tout est cher, à commencer par la cantine et les activités extrascolaires. Il faut changer de braquet, si on ne veut pas que Dijon dérive petit à petit vers le mauvais modèle parisien. Les pseudo-palmarès dont s’enorgueillit trop facilement la gauche locale ne reflètent pas la réalité. En vérité, au bout de 23 ans, l’équipe en place a fait son temps. Elle ne parvient plus à se renouveler. Il faut une nouvelle énergie, « changer de logiciel », et agir plus pour les classes moyennes. Nous travaillons à ce projet. Vous pouvez apporter votre pierre à l’édifice en nous adressant vos idées et propositions. Avec nous, votre avis comptera (vraiment).
Décembre 2023
Nous vous présentons nos meilleurs vœux pour 2024. Au Conseil de Métropole, nous continuons à porter la voix de la droite et du centre, avec persévérance, fidèles à nos convictions. Nous critiquons le PLUI-HD et son urbanisme agressif. Ils ont un impact environnemental néfaste sur nos communes et nos quartiers. Nous regrettons le manque de prise en compte des enjeux de sécurité par l’exécutif en place, alors que la montée des violences est le problème croissant des grandes villes. Le drame de la rue Blanqui l’a hélas confirmé fin novembre. Nous nous opposons à l’augmentation des tarifs de stationnement, au véhicule Lapi « la sulfateuse à PV », qui contrôle automatiquement les véhicules garés dans les rues, et à la suppression du bordereau sur le pare-brise pour signaler une infraction. Nous ne voulons pas des brigades « Quali’tri » qui pourront bientôt fouiller vos poubelles pour juger la qualité de votre tri. Tout cela va dans le sens de la contrainte, alors qu’il faudrait au contraire faciliter votre vie quotidienne. Nous avons une autre vision de la Métropole, que nous voulons plus sûre, dynamique sur le plan économique, et soucieuse de la qualité de vie de chacun de ses habitants
Septembre 2023
Dijon Métropole a la responsabilité du réseau de tramway et de bus « Divia ». Par le passé, l’un des atouts de ce réseau était « l’open payment », c’est à la dire la possibilité de payer son trajet par carte bancaire, directement dans le tram ou le bus. Ce mode de paiement était simple et pratique. Il représentait 15% du trafic. Lors du dernier Conseil de métropole, son prix est brutalement passé de 1,4 euro à 2 euros, le rendant dissuasif. Avec plusieurs élus, de communes et de sensibilités différentes, nous nous sommes opposés à cette mauvaise décision, qui va à l’encontre de la promotion des transports en commun. Vous le savez, la chasse permanente à la voiture menée par la gauche nous semble absurde, car beaucoup ont encore besoin de leur véhicule pour se déplacer. Pour autant, il faut, bien sûr, inciter le plus grand nombre à utiliser le réseau Divia. Pour cela, la Métropole doit impérativement progresser dans trois directions : des tarifs abordables (pas seulement pour les bas revenus) ; une sécurité renforcée à toute heure de la journée ; un maillage plus fin des communes, des quartiers et des zones d’activités par les lignes de bus. Ce sont les orientations que nous portons de façon claire et constructive, pour vous défendre.
Juin 2023
Lors du dernier Conseil de Métropole, les élus ont étudié une importante révision du « Projet Métropolitain », un document stratégique qui se veut la « feuille de route » de Dijon Métropole pour les années à venir. Mauvaise surprise ! Pas une fois le mot « sécurité » n’y est écrit. Pourtant, nous pensons que la montée de l’insécurité dans notre Métropole est un phénomène majeur et inquiétant. Les élus de gauche peinent à en prendre conscience. Pourtant, Dijon fait régulièrement l’objet de reportages négatifs des médias nationaux sur le sujet. Bien sûr, c’est l’État qui a la charge du maintien de l’ordre, mais on ne peut pas tout lui renvoyer. Les acteurs locaux doivent aussi se retrousser les manches ! La Métropole a des compétences pour agir. Par exemple, elle devrait utiliser davantage la smart city « On Dijon » pour lutter contre la délinquance. Elle devrait mettre en place une police métropolitaine des transports sur le réseau Divia, et lutter farouchement contre les vols de vélos. Responsable de l’urbanisme, elle devrait construire des quartiers « à taille humaine », éviter les coupe-gorges et veiller à une meilleure cohabitation des habitants. Pour nous, la sécurité est une priorité. La Métropole devra demain prendre toute sa part dans l’effort inédit à accomplir pour la restaurer partout et tout le temps.
Mars 2023
Compte-tenu des compétences très importantes de la Métropole, il est essentiel pour la démocratie que le Conseil Métropolitain ne soit pas monolithique, que l’opposition puisse porter la contradiction, faire des propositions, montrer qu’on pourrait faire autrement… et mieux ! Nous le faisons dans des conditions pénibles, tant la façon de diriger les débats du Président Rebsamen est autoritaire. Son comportement met mal à l’aise jusqu’à ses propres amis. Il est effectivement temps d’arrêter. Sur le fond, la métropole continue de dépenser des millions d’euros dans des projets mal calibrés, comme « On Dijon ». Le coût exorbitant des deux grandes écoles, aussi prestigieuses soient-elles, pose problème. Du coup, l’endettement repart à la hausse (+ 43 millions d’euros en 2023), malgré l’augmentation de 130% de la taxe foncière en 2022 et la réduction des aides aux communes. Alors, bien sûr, tout n’est pas critiquable. Certaines décisions vont dans le bon sens (et heureusement !). Par exemple, nous soutenons l’aménagement d’un campus étudiant rue du Docteur Maret. En revanche, nous continuons à défendre un urbanisme moins agressif, des programmes immobiliers moins nombreux et plus « verts », une mobilisation plus forte pour la sécurité, des politiques davantage pensées pour les classes moyennes. Ces enjeux sont essentiels : Nous les portons hauts et forts !
Décembre 2022
Nous avons une conviction : la Métropole de Dijon pourrait être mieux gérée. Sur le plan financier d’abord. L’augmentation de la taxe foncière (+130 % en 2022) est injustifiée. Elle frappe le pouvoir d’achat des ménages et les marges des entreprises. De plus, la menace d’une augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères plane. Nous refusons l’augmentation des impôts et prônons une diminution des dépenses, par exemple en révisant le contrat « OnDijon ». En matière de déplacements aussi, il y a beaucoup à redire. La volonté de F.Rebsamen de réserver une voie de circulation au covoiturage sur la Lino et la rocade est un non-sens s’agissant d’un contournement d’agglomération. L’extension incessante du stationnement payant à Dijon pose problème. Nous faisons 3 propositions à ce sujet : annuler la récente augmentation des tarifs ; rendre la 1ère heure de stationnement gratuite pour tous ; mettre en place un abonnement « professionnels » à prix bas. Nous souhaitons aussi un réseau plus sûr de pistes cyclables. Aujourd’hui, beaucoup de personnes hésitent à se « lancer » car la traversée des places et carrefours demeure dangereuse. Enfin, nous continuons à vous défendre face à l’urbanisme agressif imposé à toutes les communes. Face au système en place, nous portons avec constance et détermination une autre vision de notre Métropole.
Septembre 2022
Dijon métropole, son président et sa majorité détiennent d’importantes prérogatives dans le domaine des transports et des déplacements. Ainsi, malgré notre vive opposition, ce sont eux qui ont imposé une augmentation brutale des tarifs de stationnement, en surface comme dans les parkings souterrains. Nous la regrettons car elle favorise les centres commerciaux périphériques, où les parkings sont gratuits. De même, nous refusons l’installation d’un péage urbain ou de voies réservées sur la LiNo et la Rocade. Le contournement routier de notre agglomération est une chance car il permet d’éviter que les voitures passent dans la ville et la congestionnent. Il faut le fluidifier, en remplaçant le rond-point d’Ahuy par un échangeur, et en soutenant le passage de la Lino à 2×2 voies. Au titre des mobilités, nous soutenons bien sûr la pratique du vélo. Les années passent, et malgré les bonnes intentions affichées, la métropole est encore loin de disposer d’un réseau de pistes cyclables cohérent et sécurisé. De même, nous proposons de continuer à adapter notre réseau Divia, par exemple en desservant la nouvelle zone d’activités Beauregard qui accueillera 500 emplois dès 2023.Enfin, parmi les modes de transports, il ne faut jamais oublier la marche à pied, ce qui suppose des rues propres, sûres et dégagées.
Juillet 2022
À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous venons de prendre connaissance du résultat des élections législatives. Nous sommes très inquiets des scores très élevés réalisés par la NUPES, c’est-à-dire par la gauche extrême, dans l’agglomération dijonnaise. Jamais nous ne baisserons les yeux devant ceux qui méprisent les forces de l’ordre, cautionnent les burkinis dans les piscines publiques, prennent leurs distances avec la valeur essentielle de la Laïcité. Les habitants de Dijon Métropole peuvent compter sur nous pour porter une autre voix. Nous soutenons la Police, la Gendarmerie, les Polices municipales. Nous faisons d’ailleurs des propositions concrètes pour que la métropole les accompagne dans leurs missions, notamment en améliorant la sécurité sur le réseau Divia. Au-delà, nous voulons une métropole plus forte sur le plan économique, qui soutienne « ceux qui bossent », les classes moyennes, les actifs et les familles. Face aux canicules à répétition et au changement climatique, il faut sortir des «coups de com », pour bâtir sur la durée une métropole plus verte et plus respirable. Cela passe par un urbanisme apaisé, des constructions moins denses, une vraie place donnée à la nature. Nous sommes à votre écoute pour recueillir vos idées. Bâtissons ensemble la Métropole de demain !
Avril 2022
Le rapport de la commission d’enquête publique sur la première modification du PLUi-HD valide les vives inquiétudes que nous exprimons lors des conseils municipaux sur la politique d’urbanisme du maire.
Elle relaie les multiples témoignages d’habitants, de collectifs et d’associations, aux profils très divers, qui s’inquiètent de la prolifération de constructions massives dans nos quartiers.
Dans ses conclusions, la commission met en garde (sic) : « La production de logements doit être adaptée au juste besoin et ne doit pas conduire à saturer certaines zones au détriment de la qualité de vie des habitants. »
Cette première révision du PLUi est en effet critiquable. Elle augmente le nombre de nouvelles constructions voulues entre 2020 et 2030 tant à Dijon que dans la Métropole. Elle ne supprime toujours pas la 2e tranche du quartier des Maraîchers que le Maire s’était pourtant engagé à passer en terres maraichères. Elle tire un vrai signal d’alarme sur l’explosion des nouveaux logements boulevard Voltaire.
La procédure de « modification » du PLUi est insuffisante. Nous appelons de nos vœux une procédure de « révision », juridiquement différente, qui permettrait de changer les orientations générales, de renoncer à certains projets démesurés, de projeter de nouveaux parcs urbains et des zones laissées à la nature. Il faut que l’outil du PLUi permette de rompre avec l’urbanisme gris et agressif, pour aller vers des constructions de qualité, à taille humaine, où il fait bon vivre.