Ici, nous produisons des énergies renouvelables

La combustion des ressources fossiles, comme le pétrole, le charbon et le gaz, est la principale cause du dérèglement climatique. À l’échelle mondiale, elles sont à l’origine de plus de 75 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de près de 90 % de toutes les émissions de dioxyde de carbone. Face à ce constat, Dijon métropole fait des choix énergétiques audacieux afin d’aboutir à un mix énergétique innovant à dominante locale et renouvelable.

L’ambition : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Cette transition est d’autant plus incontournable que le recours aux énergies renouvelables améliore le pouvoir d’achat et garantit des prix bas sur l’énergie tout en renforçant l’indépendance énergétique du territoire, un atout économique précieux dans un contexte économique et géopolitique marqué par l’instabilité.   

Transformer les déchets en énergie  

Dès 2010, la métropole a engagé la construction d’un réseau de chaleur urbain auxquels sont raccordés 50 % des bâtiments publics métropolitains et de nombreux logements collectifs. Il est alimenté à 70 % par la combustion des déchets ménagers à l’usine de valorisation énergétique (UVE) et par des chaufferies biomasse. Il évite le rejet dans l’atmosphère de 120 000 tonnes de CO2 par an, soit 45 000 véhicules en moins.

Avec ses 135 km et l’équivalent de 55 000 logements chauffés, le réseau de chaleur urbain de Dijon métropole est le 3ème plus vaste de France. Il renforce ainsi la souveraineté énergétique de la métropole, tout en réduisant l’impact des hausses du coût de l’énergie pour ses habitants.  

Produire de l’hydrogène pour nos véhicules lourds  

Dijon métropole engage la conversion de son parc de véhicules lourds en déployant progressivement une flotte de bennes à ordures ménagères et de bus roulant à l’hydrogène. À compter de la fin du mois de juin, l’unité de valorisation énergétique contribuera à la production d’hydrogène.

Au cours de l’année, 4 premières bennes fonctionnant à l’hydrogène et une flotte de 16 bus seront mises en service, soit l’une des premières flottes françaises de véhicules lourds à hydrogène. Les bennes seront alimentées en circuit court par une production locale d’hydrogène vert.

La première station hydrogène sera inaugurée le 24 juin (à terme, deux stations produiront de l’hydrogène pour les véhicules de la collectivité).   

Produire du gaz vert à partir des eaux usées  

Outre les déchets, Dijon métropole tire également profit des eaux usées issues de la station d’épuration Eauvitale pour produire du gaz vert, en l’occurrence du biométhane, injecté dans le réseau de distribution géré par GrDF.

La production de biométhane est estimée à 10 GWh/an soit l’équivalent des besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire de 4 000 foyers de la métropole (soit 2 % des habitants de Dijon métropole). Tout comme l’énergie produite grâce à la combustion des déchets, la production de gaz vert à partir des boues de la station d’épuration, contribue à renforcer l’indépendance énergétique du territoire.

  

Station EauVitale à Longic
Usine de méthanisation des boues et unité d’épuration des biogaz à la station d’épuration EauVitale de Dijon-Longvic

Produire notre électricité grâce à l’énergie solaire  

Dijon métropole peut également s’appuyer sur la production d’énergie solaire. Celle-ci tient d’ailleurs une place centrale dans le projet européen Response.

Sa vocation : faire de Dijon un véritable laboratoire où les solutions énergétiques de demain sont expérimentées et observées.

Le quartier Fontaine d’Ouche qui a été choisi pour ce projet deviendra alors le premier quartier à énergie positive de France : ses bâtiments produiront localement plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Pour cela, les solutions expérimentées visent, d’une part, à réduire la consommation d’énergie (grâce à l’isolation des bâtiments et aux technologies dites de “smartbuilding”) ; et d’autre part, à transformer l’énergie solaire en électricité destinée à alimenter les bâtiments publics du quartier. Des panneaux solaires sont installés à plusieurs endroits du quartier (écoles Buffon et Anjou, stade, immeuble, parkings).

Au-delà des installations, l’ambition du projet Response est d’ancrer la sobriété énergétique dans les pratiques quotidiennes des habitants du quartier.  

D’autres panneaux solaires sont installés dans la ville : la toiture de l’atelier André-Gervais (centre de maintenance des bus et tram de la métropole), est équipée d’une centrale photovoltaïque de 5 000 panneaux qui couvre 80 % des besoins en chauffage du site. Une centrale photovoltaïque de 43 000 panneaux installée à Valmy assure l’équivalent de la consommation électrique de 8 000 Dijonnais. Enfin, des panneaux solaires seront installés sur le parking du Zénith.  

Des résultats déjà probants 

Grâce à l’ensemble de ces actions ambitieuses et innovantes, Dijon métropole :  

  • a augmenté sa production d’énergies renouvelables de 20 % depuis 2010  
  • a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 47 % depuis 2010  
  • produit davantage d’énergie qu’elle n’en consomme pour son propre patrimoine et le fonctionnement de ses propres services. Exactement 554 GWh pour la production, et 530 GWh pour la consommation. Elle est donc une collectivité à énergie positive. 
Revenir en haut de page