Remplacement des éclairages
Depuis le déploiement du projet OnDijon en 2018, plus de 20 000 points lumineux ont été remplacés par des LEDs, pour une économie de 1,5 M€. La métropole ambitionne de rénover 34 000 points lumineux à l’horizon 2030, avec à la clé, une réduction de la consommation de 70%. Deux fois moins énergivore que les lampes traditionnelles dites « à décharge », l’éclairage LED offre en plus un meilleur rendu des couleurs la nuit et permet une modulation de l’intensité.
Pour baisser la consommation électrique, chacun des mâts d’éclairage public a été équipé d’un boîtier permettant de le contrôler à distance, à partir d’un simple ordinateur portable. Cet équipement permet de pratiquer des baisses d’intensité lumineuse en milieu de nuit avec précision.
À Dijon ou à Quetigny, la puissance du flux lumineux est réduite à 70% entre 22h et 5h ; à Sennecey-lès-Dijon, l’éclairage est coupé de minuit à 5h.
Éclairage des voiries
Les voies routières peuvent accepter une baisse du niveau de luminosité jusqu’à 80%, alors que l’on maintient un niveau un peu plus important aux intersections. De même, on peut garder une certaine intensité à des endroits et à des heures où circulent les piétons.
Depuis 2014, la rocade Est n’est plus éclairée la nuit. Elle s’est alignée sur la Lino, rocade Nord-ouest, qui ne comporte pas d’éclairages (hormis sur les ronds-points et dans le tunnel). La mesure est sans danger pour la sécurité routière (plusieurs études constatent même une baisse des accidents). L’extinction des éclairages publics sur les rocades génère de substantielles économies d’énergies et limite la pollution lumineuse.
Dernier chantier en date : le changement, au mois de mai dernier, de 2 000 points lumineux le long du couloir du tram.
Sans nuire à la tranquillité publique, ni à la sécurité routière, l’abaissement du niveau de luminosité des lampadaires, imperceptible à l’œil nu, est par ailleurs favorable à la préservation de la biodiversité (animaux nocturnes) et à l’observation du ciel.