Préservation des ressources, réduction des émissions de gaz à effet de serre, préservation des sols et de la biodiversité : l’alimentation est au cœur des enjeux écologiques. D’ailleurs, en moyenne, l’alimentation est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre d’un habitant de Dijon métropole. Assurer la transition de notre territoire vers une alimentation durable est donc une nécessité.
Pour ce faire, Dijon métropole porte une ambitieuse stratégie du “mieux manger, mieux produire”, baptisée ProDij. : pour que de la fourche à la fourchette, tout soit fait pour assurer une alimentation locale de qualité, respectueuse des sols et des hommes, et surtout accessible à toutes et tous.
La légumerie métropolitaine, un maillon clé entre les producteurs locaux et la restauration collective
Située sur les communes de Longvic et Ouges, la légumerie labellisée « Agriculture biologique » prépare chaque année entre 100 et 200 tonnes de légumes et légumineuses prêts à l’emploi pour les cuisines collectives. Les légumes et légumineuses du territoire y sont lavés, épluchés, coupés et conditionnés pour être acheminés à la cuisine centrale qui peut ainsi chaque jour préparer 8 000 repas à partir de produits locaux et durables.
Grâce à cet équipement innovant, la métropole soutient les agriculteurs locaux, en leur permettant de trouver de nouveaux débouchés pour leurs productions. Elle favorise les productions locales, saines et durables tout en renforçant l’autonomie alimentaire du territoire.
La consommation de produits locaux est par ailleurs un levier clé de la diminution des émissions de gaz à effet de serre.
Si elle approvisionne aujourd’hui les restaurants scolaires et le restaurant du personnel de la ville, elle pourra, à terme, fournir d’autres cuisines collectives du territoire.
Favoriser une agriculture de proximité
Le plan local d’urbanisme intercommunal, habitat et déplacements adopté en 2019 engage la métropole dans le développement d’une agriculture de proximité, plus respectueuse de la biodiversité.
Il limite pour ce faire l’urbanisation des terres non construites à 20 hectares entre 2020 et 2030 et permet d’attribuer en priorité les terres agricoles à des agriculteurs, maraîchers, arboriculteurs et viticulteurs qui s’engagent dans une agriculture vivrière de proximité, de qualité et respectueuses de l’environnement.
Réduire le gaspillage alimentaire
Puisque le meilleur déchet reste celui qui n’existe pas, la collectivité s’engage contre le gaspillage alimentaire. Elle a d’ailleurs, depuis 2017, réduit le gaspillage alimentaire de 54 % dans les cantines scolaires, grâce notamment à l’adaptation des recettes et des portions. Les restes de production et d’assiettes sont par ailleurs pesés afin d’ajuster les quantités produites et servies.
Enfin, le programme « Chouette cantine » étudie le contentement alimentaire des enfants, grâce à un système de bornes de satisfaction, et permet d’évaluer l’importance des ateliers de sensibilisation chez les écoliers. Chouette Cantine est co-construit avec la direction de la restauration de la ville et des chercheurs de l’Inrae du centre des sciences du goût et de l’alimentation.
Moins de protéines animales au profit des protéines végétales
Pour réduire notre empreinte carbone, chaque semaine, 2 repas végétariens à base de légumineuses sont proposés dans les cantines scolaires.