Renforcer notre identité urbaine et rurale

Plan de vignes, depuis les hauteurs du plateau de la Cras, à Dijon.

Le territoire de Dijon métropole est à la fois urbain et rural. C’est l’une de ses nombreuses richesses. Loin d’opposer ces deux facettes, ce Projet métropolitain entend les articuler de manière harmonieuse pour développer les atouts complémentaires d’une cité où il fait bon vivre, composée d’espaces naturels, agricoles et viticoles qui en font la fierté. La métropole vise un développement équilibré autour du triptyque Ville attractive / Ville durable / Ville solidaire.

Dijon métropole, capitale épicentre de la région Bourgogne-Franche-Comté, métropole à taille humaine et douce à vivre ; Dijon métropole, proche de la nature, viticole et gourmande ; Dijon métropole, universitaire et économique, solidaire, culturelle et sportive… l’identité urbaine doit ainsi se conforter autour des atouts naturels de la métropole et des territoires voisins, en développant en particulier le projet de métropole viticole.

Une ambition qui s’appuie sur la reconquête du vignoble du Dijonnais (plantation de quelque de 100 hectares de vignes en AOC Bourgogne sur des parcelles historiquement identifiés en AOC Bourgogne, demande parallèle auprès de l’Inao de la reconnaissance d’une Dénomination Géographique Complémentaire « Bourgogne Dijon »), en convergence avec les impulsées par la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin et l’installation à Dijon du siège de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin.

Sur cette même thématique de l’identité viti-vinicole de la Métropole, la reconnaissance par l’Unesco du cœur historique de Dijon dans le périmètre des Climats du vignoble de Bourgogne inscrits sur la Liste du Patrimoine mondial depuis 2015 continue de produire des effets concrets de dialogue urbain-rural et de coopération avec les nombreuses collectivités locales concernées par la mise
en œuvre d’un ambitieux plan de gestion.

La singularité du territoire métropolitain, comparé à de nombreuses métropoles saturées sur le plan des mobilités, est d’avoir su préserver un espace de vie aéré et fluide. La poursuite d’un équilibre entre les grandes fonctions urbaines sur chaque partie du territoire contribue à garantir à chaque habitant un parcours quotidien simple et aisé pour répondre à ses différents besoins et à ceux de sa famille.

La mise en œuvre d’un schéma de logistique urbaine durable doit renforcer cet équilibre en répondant aux mutations économiques, tout en permettant un bon fonctionnement des espaces urbains et une maitrise des flux de marchandises.

La compétence partagée de la culture entre métropole et communes doit conduire à une complémentarité d’actions qui valorisera les nombreux atouts patrimoniaux et culturels du territoire

La diversité des densités d’habitat permet à chacun de trouver le meilleur équilibre entre accessibilité financière, proximité d’emploi et de commerces, quiétude et lien social. Cette stratégie d’urbanisme d’ensemble, qui concoure à une meilleure répartition du logement social, se poursuit avec une écoute spécifique à chaque partie du territoire, dans ses souhaits propres d’évolution, en complémentarité et solidarité avec les autres.

L’identité de notre territoire dépasse les limites de la seule métropole. Elle s’appuie sur une cohérence d’image et d’atouts avec les territoires voisins qui y contribuent, tant sur le plan des paysages que des atouts naturels, économiques ou de services. C’est ensemble que nos territoires doivent continuer à renforcer le sentiment profond et constructif d’appartenance territoriale.

Ces atouts partagés constituent les bases de l’identité métropolitaine. Ils doivent être portés et développés par tous les acteurs. La métropole peut jouer un rôle d’incitation, d’accompagnement et de développement de ces atouts. Conforter la trame verte et bleue, porter la promotion du label « tourisme vert et éco-responsable » auprès des acteurs de la filière touristique, développer le tourisme sportif, en sont quelques exemples de traduction opérationnelle.

Sur le plan de la culture

Il est à souligner d’emblée que la Métropole, quand elle ne s’appuie pas elle-même sur sa compétence en matière de création d’équipements (construction du Zénith de Dijon), dispose sur son territoire de grandes structures et équipements culturels reconnus, labellisés ou conventionnés par l’État, qui ont tous vocation à œuvrer et à rayonner bien au delà des frontières du territoire métropolitain : les musées des Beaux-Arts et archéologique de Dijon (musées de France), l’Opéra de Dijon (Théâtre lyrique d’intérêt national), La Vapeur (Scène de Musiques Actuelles), le Théâtre Dijon Bourgogne (Centre Dramatique National), la Minoterie, Le Dancing (Centre de Développement Chorégraphique National), le Conservatoire à Rayonnement Régional, L’ESM – Ecole Supérieure de Musique Bourgogne Franche-Comté, l’ENSA – Ecole nationale Supérieure d’Art de Dijon, le FRAC Bourgogne (Fonds Régional
d’Art Contemporain) ou encore le Consortium museum.

Mais en parallèle à cette force de frappe culturelle emblématique de ce que peut apporter la capitale régionale à destination d’un nombre considérable d’habitants, la Métropole est appelée à mieux articuler son action avec celles des communes dans une logique de coordination et de coopération territoriale. Elle doit rechercher notamment à faciliter une dynamique de complémentarité des emplois et des compétences, à organiser une porte d’entrée commune de communication, partagée avec les communes et les acteurs, sans gommer les spécificités des uns et des autres. La Métropole doit valoriser les initiatives culturelles du territoire, et renforcer le dispositif local de formation ainsi que les liens entre acteurs qui ne se connaissent pas tous d’une commune à une autre.

Au travers de sa compétence mobilité, il s’agit en outre de viser à adapter l’offre de transport, dans une logique de transition écologique, afin notamment de rendre les lieux culturels accessibles à tous les publics, y compris depuis les communes qui n’ont pas d’établissement sur place.

En ce qui concerne l’appui aux sports

la Métropole, au titre de la notion d’intérêt communautaire, prend en maîtrise d’ouvrage la réalisation ou la remise à niveau d’infrastructures structurantes pour le territoire (stade d’athlétisme, grand stade, piscine olympique et piscine du Carrousel). Mais elle est aussi identifiée comme un échelon pertinent pour proposer des expériences de mutualisation des équipements et des moyens, notamment pour la maintenance et l’entretien, l’émergence d’une ingénierie commune, un partage des pratiques. Les coopérations doivent avoir pour objectifs de développer le sport pour tous, de préserver le sport de proximité sur les territoires ou encore partager un label métropole pour les manifestations portées par les communes, notamment pour promouvoir le développement durable. Il s’agit également de développer l’information sur le sport handicap, d’harmoniser les politiques d’aide aux licences, d’encourager la pratique libre du sport et de favoriser l’organisation et l’animation du réseau des acteurs

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