Bon appétit et large soif
Depuis le 6 mai 2022, tous les publics se côtoient à la Cité pour se cultiver, déguster, se former à la cuisine et à l’œnologie, participer à des masterclass ou conférences, profiter des boutiques, des restaurants, d’un hôtel 4 étoiles ou encore assister à des projections cinématographiques.
Autant de parcours à la carte proposés aux visiteurs, dijonnais et touristes, à la hauteur d’un projet original construit autour de la thématique des accords entre mets et vins, emblématiques au plus haut point du Repas gastronomique des Français.
C’est un projet d’ensemble dans lequel s’est lancé la ville, sans doute le plus complexe et le plus innovant qu’il m’ait été donné de porter. Au-delà de sa vocation touristique indéniable, nous le voulons parfaitement intégré au quotidien de notre ville et de ses habitants. Sur ce qui aurait pu être une friche en cœur de ville, Dijon donne un nouvel avenir à son histoire, à travers un projet dont aucune des dimensions urbaine, patrimoniale, culturelle, touristique, gastronomique et viticole n’a été laissée de côté
François Rebsamen, maire de Dijon, président de Dijon métropole
Retrouver le site officiel de la Cité internationale de la gastronomie et du vin à l’adresse : https://www.citedelagastronomie-dijon.fr/
La genèse du projet : un patrimoine pour l’humanité
Tout commence en novembre 2010 : le Repas gastronomique des Français entre sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité. L’Unesco reconnaît la valeur exceptionnelle d’une tradition millénaire : le repas, les recettes, l’art de choisir et de travailler les bons produits, de les accompagner du vin idéal, la convivialité qui caractérise le repas « à la française », les rituels et l’art de vivre.
L’engagement est pris de promouvoir et de valoriser ce Repas gastronomique. En juin 2013, l’État choisit quatre villes, dont Dijon, pour créer le réseau des Cités de la gastronomie, chacune devant affirmer une thématique spécifique.
La Cité dijonnaise constitue un pôle moteur en matière de valorisation et de promotion de la vigne et du vin, en liaison étroite avec l’Institut de la vigne Jules Guyot et la chaire Unesco « Culture et traditions du vin » de l’université de Bourgogne. Cette mission trouve un écho supplémentaire avec l’inscription, en 2015, des Climats du vignoble de Bourgogne sur la prestigieuse liste de l’Unesco.
Un chantier ambitieux
Le groupe Eiffage a été choisi, au terme d’un appel à manifestation d’intérêt, pour mettre en œuvre l’ambitieux chantier à dimension culturelle, touristique et économique. L’ensemble de l’investissement, porté par des acteurs privés, est estimé à 250 millions d’€.
La Cité internationale de la gastronomie et du vin se déploie sur un terrain de 6,5 hectares, sur le site de l’ancien hôpital général, aux portes du centre historique et au 1er kilomètre de la route des grands crus, voie royale pour découvrir les Climats du vignoble de Bourgogne, inscrits au patrimoine de l’Unesco.
L’ensemble bâti de 70 000 m2, conçu par l’agence d’architecture Anthony Béchu, se compose de bâtiments historiques rénovés des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle et de constructions résolument contemporaines, faisant entrer le site de plain-pied dans le XXIe siècle.
Les 3 piliers de la Cité internationale de la gastronomie et du vin
Un nouveau quartier sort de terre, vivant et gourmand. Associant valorisation du patrimoine, préservation de la biodiversité et intégration d’une architecture audacieuse, cet impressionnant chantier conduit par Eiffage est à la hauteur d’un projet d’exception..
La Cité internationale de la gastronomie et du vin est un projet dont l’objectif est d’accroître les flux touristiques pour notre ville et toute la région Bourgogne-Franche-Comté. Mais il s’agit aussi d’un joyau historique marquée par 800 ans d’occupation hospitalière qui va être rendu aux Dijonnais, certains y habitent déjà.
S’appuyant sur une mise en scène des valeurs qui fondent le classement au patrimoine mondial du Repas gastronomique des Français, avec la place toute particulière du vin (pas que le Bourgogne évidemment) au cœur de cette pratique sociale festive, la Cité rayonnera comme un lieu de partage au service du goût, de la mise en valeur des produits locaux et la de transmission des savoir-faire.
Par sa judicieuse localisation, elle s’inscrit comme un phare entre la ville et la vigne. D’un côté des parcours touristiques pour rejoindre le cœur Unesco de Dijon dont le Musée des Beaux-Arts. De l’autre des balades oenotouristiques, 1er kilomètre de la route des grands crus, inscrite sur la liste du patrimoine mondial depuis 2015 et que les amateurs de vin du monde entier nous envient.
C’est un concept d’une complexité qui ne rentre pas facilement dans le moule classiquement administratif.
La Cité est en effet un ensemble composite, avec des intérêts publics et des partenaires privés, mais c’est un projet d’une grande cohérence, qui, à l’heure des désordres alimentaires planétaires, s’appuie sur l’ADN d’une ville terre d’excellence et d’innovation qui fait la différence dans le domaine de l’art de vivre, du goût, de l’agroécologie, de la santé.
Tous les acteurs de cette grande ambition ont tiré les leçons d’autres équipements du même type qui viennent de connaître des difficultés, tant sur les contenus des espaces d’exposition – très travaillés pour Dijon, avec des scénographes aguerris (agence Abaque) et plus d’une centaine d’experts rencontrés – que sur la question de l’événementialisation quotidienne du site et le prix d’entrée.
En prenant la gouvernance des 1750 m2 d’espaces d’expositions et de la boutique de la Cité, la Ville, avec le soutien financier de l’État et de la région Bourgogne-Franche-Comté, a agi en acteur public responsable, au service de la réussite d’un projet impliquant de grands acteurs économiques, des emplois, et qui ne sera viable qu’avec un pôle culturel qui sait séduire, se renouveler, créer l’événement permanent
Le cahier des charges de la Cité imposé par la Ville, enrichi par les travaux d’un comité d’orientation stratégique, a été pensé dès l’origine autour de la gastronomie et du vin.
A été mise en œuvre une synergie agile et vertueuse entre de grandes expositions, un atelier de cuisine expérientielle digne de ce nom, des lieux immersifs de dégustations, les commerces de bouche dans le Village gastronomique, trois restaurants, une cave à vins hors du commun et l’espace de formation au sein duquel se crée une annexe de la prestigieuse école internationale FERRANDI Paris.
C’est cet assemblage dynamique des différents usages, y compris la capacité du complexe cinématographique à faire venir des visiteurs toute l’année (familles, scolaires), qui va renforcer une stratégie d’animations permanentes et asseoir le succès de la Cité.
Les espaces de la Cité
La Cité internationale de la gastronomie et du vin constituera un véritable quartier, au cœur d’un environnement paysager, où se croiseront habitants et touristes français ou internationaux. Ils viendront profiter des espaces qui composent la Cité : pôle culture et expositions, espace formation, cinémas, commerces, hôtel 4 étoiles, écoquartier et logements réhabilités.
L’écoquartier, s’étendant sur 3,5 hectares
En plus des espaces dédiés à la gastronomie, au vin et à la culture, l’habitat est un volet important du projet :
- Résidences à loyer modéré de Grand Dijon Habitat et d’Habellis (84 et 85 appartements)
- Trois résidences gérées (144 logements pour étudiants, 98 pour seniors et 104 pour touristes)
- Deux résidence en accession libre (42 et 48 logements)
- Dans le corps principal de l’ancien Hôtel-Dieu, 92 appartements de haut standing aménagés entre l’Ouche, l’espace boisé classé et les premières résidences de la Cité
Un site idéalement situé et desservi
Ici convergent également plusieurs lignes de bus et, à moins de 300 mètres, la navette de cœur de ville City. Une station DiviaVélodi, une vélostation et une station d’autoportage sont d’autres atouts déjà implantés sur ce site.
Au service du centre-ville mais aussi pour dynamiser l’entrée sud de Dijon, le parking Monge ouvert fin 2018 a vocation à accueillir les véhicules des visiteurs de la Cité internationale de la gastronomie et du vin.
Avec 20 000 voyageurs par jour, la gare et son pôle d’échanges multimodal ne sont qu’à quelques minutes à pied, ou à une station de tram seulement. Idéal pour accueillir facilement les passagers débarquant d’une des cinq lignes TGV desservant Dijon.
Par cette artère dont la requalification est à l’étude, le secteur sauvegardé, son palais, son musée des Beaux-Arts, ses nombreux commerces, sont à deux pas. Les visiteurs de la Cité internationale de la gastronomie et du vin seront incités à se rendre vers le centre-ville, et inversement, grâce à des parcours touristiques spécialement étudiés.
Elle débute ici ! Des circuits (en navette, en voiture, à vélo, à pied…) proposeront aux visiteurs une « descente » jusque dans les vignes pour découvrir, sur le terrain, les prestigieux 1247 climats du vignoble de Bourgogne.
Coulée verte le long de l’Ouche et vers le lac Kir, sentier du Batier, jardin des sciences… La nature elle aussi préservée et valorisée est aux portes de la Cité internationale de la gastronomie et du vin !